Récapitulatif des actions effectuées par le SPGIC – mars à mai 2020




      Après 2 mois de crise, quel est le bilan de notre activité au syndicat :                                  beaucoup de travail et ce, depuis mars !



                   1ère phase – ALERTER SUR LA SITUATION DES GC


Dès le mois de mars, le SPGIC a écrit aux responsables en charge de la crise afin de les alerter sur la situation particulière de notre profession :

   1) Courriers RAR aux ministres :

   2) Jean-Baptiste Lemoyne : le 10 mars, le 20 mars et le 7 avril + différents         mails

   3) Bruno Le Maire : le 10 mars

   4) Muriel Pénicaud : le 20 mars

   5) Franck Riester : le 20 mars et le 6 mai + mail à son cabinet

   6) Échanges avec EDV, le syndicat des agences de voyages

   7) Demande de soutien à Cityvision (1er employeur de GIC en France)
        pour les courriers


En parallèle :

  Envoi aux adhérents des informations sur les aides possibles.

  Mise en place d’un groupe de travail avec la FMITEC



                             2ème phase – FAIRE COMPRENDRE
                    ET PRENDRE EN COMPTE LES DIFFERENTS STATUTS

Alors qu’on entendait enfin parler des guides-conférenciers, nous avons constaté que cela ne l’était que sous l’angle des guides indépendants :

–  M. Jean-Baptiste Lemoyne parle enfin de nous pour dire que c’est réglé         puisqu’est mis en place le fonds de solidarité des indépendants

–  Articles dans la presse parlant des guides sous le point de vue des seuls         indépendants

Nous avons immédiatement réagi par un envoi de nouveaux courriers et mails pour rappeler que la situation est bien plus complexe avec des statuts différents et, malheureusement de nombreux guides sans ressource ni aide. Cela sera enfin acté et la profession reconnue comme un acteur du tourisme.



                             3ème phase – LE COMITÉ FILIÈRE TOURISME

–  Le SPGIC est invité à participer au Comité Filière Tourisme dès le 21 avril
–  Echanges dès le 22 avril, avec le groupe de travail sur l’impact de la crise       sanitaire à l’Assemblée Nationale afin de figurer dans les                               recommandations.

               Dès le 24 avril, le rapport prend en compte nos demandes.

Nous avons insisté sur le fait que la reprise serait bien plus tardive que pour d’autres professions et que la meilleure solution était de nous considérer pour ce que nous étions, c’est-à-dire des intermittents.

–  Le SPGIC est invité au 2ème Comité Filière Tourisme le 5 mai au cours         duquel JB Lemoyne s’adresse à son représentant présent pour signaler le     transfert du dossier au Ministre de la Culture. Le SPGIC intervient lors de       ce Comité par message.

                                 RECONNAISSANCE DE LA PROFESSION

La profession de guides conférenciers est désormais plus visible et reconnue comme un acteur du tourisme. Plusieurs personnes interviennent et parlent des GC.
Nous remercions immédiatement par mail et twitter, les personnes parlant de notre profession :

–  M. Malvy (suite à sa lettre)

–  M. Christian Mourisard

–  M. Bern dès la 1ère émission sur la 5 (C à vous) par mail le 1er mai et par     de nombreux tweet

–  Les sénateurs (suite à leurs questions au Sénat)

                               RELAYER ET SOUTENIR LES INITIATIVES

Par ailleurs, dès qu’une initiative nous semblait intéressante et utile, nous l’avons relayée :

–  envoi des articles de presse et vidéos, concernant les guides, collectés           dans la France entière aux personnes concernées : Mme la députée               Pascale Fontenel-Personne, M. Jean-Baptiste Lemoyne, etc.

–  soutien du syndicat pour des courriers envoyés à titre personnel par des       guides à leurs députés ou présidents de régions, etc.

–  suite à l’idée qu’ont eue les deux régions (Normandie et PACA) d’une             enquête auprès des guides de ces régions, la FNGIC a eu l’idée de faire la     même chose au niveau national ; nous avons relayé immédiatement.

Nous aurions préféré pouvoir lire le texte avant, car nous n’aurions pas laissé passer la question sur les « associations en portage salarial », dénomination posant problème; mais on ne nous a pas consultés.
             Nous avons cependant demandé aux adhérents de répondre.


                         
                                   4ème Phase – PREPARER L’APRÈS

–  Pérenniser les aides : c’est la priorité. Poursuite du lobbying afin de ne           laisser personne sur le bord de la route.

–  Envoi de propositions sur le guidage de reprise : demande de priorité aux     guides diplômés pour le guidage partout en France et pas seulement dans     les musées et monuments. Demande de priorité à l’activité « rapportant »     à la France.

–  Alerter sur les dérives inhérentes aux temps de crise : notamment les prix     cassés ou les conditions de travail trop dégradées.

–  Aspect sanitaire : envoi à nos contacts (employeurs, cabinets ministériels,     députés) des recommandations pour la reprise du travail : masques,             visières et utilisation d’audiophones ou de système tel                                 https://www.voxtours.com/fr/voxoverwifi/ suggéré par mail au groupe de       travail de l’AN et à certains employeurs comme Cityvision dès le 24 avril.

                                FICHE MÉTIER DE LA FNGIC

Sur ce dernier point, l’aspect sanitaire, la FNGIC a rédigé une « fiche métier» avec les recommandations pour l’exercice de la profession.
                                       C’est une bonne chose
                 même si nous regrettons de ne pas avoir été consultés.

L’initiative est excellente et le document plein de bons sens. Toutefois, nous aurions apporté nos remarques car dans son état actuel (celui que nous connaissons par le document circulant entre guides) quelques points nous semblent trop imprécis (il faut payer avec carte bancaire…ou pas, il faut que le client ait ses oreillettes…ou pas).

Surtout, un autre point est tout à fait inenvisageable car il fait peser sur les guides deux risques :

–  financier : alors que la crise affecte particulièrement notre porte-monnaie,     il faudrait acheter nous-mêmes les masques de nos clients ?
   Comment peut-on demander cela aux guides ?

–  juridique ensuite : que se passerait-il si un client vient sans masque et que     le guide n’en a plus ou qu’un client le fait tomber et le guide n’en a pas en     “rab” ?
   Quid des problèmes d’assurance qui pèseront sur le guide dans ce cas ?

 Nous sommes en désaccord avec ce point et ne pouvons pas soutenir cette                                   « fiche métier » dans son état.
C’est dommage car tout travail, toute initiative, engagée pour la profession, est en général bienvenu à nos yeux d’où qu’elle vienne. Nous relayons, nous souscrivons, nous soutenons, nous aidons…et ce sans prétendre nous attribuer les lauriers des mérites d’autrui, mais bien participer à la défense de notre métier.

La bataille que nous menons tous en ce moment est bien une bataille pour la survie d’une profession.

                       Ne nous trompons pas de combat et continuons !




                                            Syndicalement vôtre
                                                     Le SPGIC